myclimate salue <link http: www.parlament.ch ab toc f s f_s_4817_347688.htm external-link-new-window>la décision, adoptée par le Conseil des Etats le 8 mars, favorisant un rôle actif et crédible de la Suisse en matière de politique climatique. La variante de compromis d’une coalition civile élargie a été acceptée par les deux Chambres, ce qui apporte plus de clarté pour les délibérations du Conseil national qui auront lieu cet été:
• Les deux Chambres veulent une réduction de 20% des émissions dans le pays entre les chiffres de 1990 et ceux de 2020.
• Le Conseil fédéral a en outre la possibilité d’associer des mesures¬de réduction à l’étranger comme instruments pour atteindre cet objectif, en accord avec les développements internationaux. Selon le Conseil des Etats, ces mesures doivent satisfaire aux critères de qualité en matière de durabilité et complémentarité.
• Les deux Chambres ont soutenu l’adaptation du système suisse au système communautaire d’échange de quotas d’émissions (SCEQE) de l’Union Européenne, ce qui contribuera à assouplir les objectifs de réduction. Les entreprises présentes sur le marché international et responsables d’émissions particulièrement importantes doivent être protégées contre le transfert d’émissions («carbon leakage») et pouvoir effectuer leur contribution climatique à des prix avantageux dans la mesure du possible. Elles peuvent ainsi exploiter leur potentiel d’innovation de manière flexible et se préparer aux exigences futures.
Avec cet ensemble d’instruments encore à concrétiser, la Suisse est sur le bon chemin pour donner de l’élan à l’innovation et à la recherche. Les mesures nationales et internationales de protection climatique ne doivent donc pas être opposées les unes aux autres mais au contraire se compléter, de même que les réductions volontaires doivent jouer un rôle important à l’avenir.
La tendance est en effet évidente: même si la composition du futur accord-sur le climat de l’ONU est encore ouverte, de plus en plus d'Etats, de régions, de communes et d’entreprises s’intéressent déjà aujourd’hui à l’avantage économique de la protection climatique. Après le Conseil-national, le Conseil des Etats a clairement confirmé cette optique, avec une remarque sur le renforcement de la position¬économique entraînant de nombreuses opportunités pour l’innovation, l’industrie d’exportation, une place financière forte et la position de production de la Suisse.