«Climate Talk avec Andi Görlitz»

En 2024, nous donnons la parole à des personnes qui se consacrent à la protection du climat. Leurs actions citoyennes sont une source d'inspiration pour de nombreuses personnes. Nous sommes ravis d'accueillir l'ancien footballeur professionnel Andi Görlitz. Il milite depuis de nombreuses années avec le club de football Global United FC en faveur de la responsabilité envers le climat et la société.

Non seulement tu as été un footballeur professionnel de renom et un joueur de l’équipe nationale d’Allemagne, mais tu t’es également intéressé aux questions sociales et environnementales et t’es exprimé à ce sujet pendant ta carrière. D’où te vient cet intérêt ?

En fait, j’ai toujours œuvré dans le social. Dès mes débuts en tant que footballeur professionnel, je me rendais dans les hôpitaux pour enfants lors des «Journées du rire» pour essayer de les divertir pendant quelques heures et leur faire oublier leur quotidien morose en milieu hospitalier. D’où te vient cet intérêt pour ces sujets? Je crois que cet attachement que j’ai pour les gens et l’environnement est en moi. Le destin des autres ne m’a jamais laissé indifférent. Ma famille et moi allons bien et j’en suis énormément reconnaissant. Et je trouve tout simplement que c’est bien de pouvoir redonner un peu de ce que l’on reçoit de temps en temps. Cela peut sembler banal, mais c’est important pour moi. Tout comme le fait de préserver notre environnement, que je préfère d’ailleurs appeler notre «co-vironnement», car nous en sommes tous une partie et car nous devons agir avec le monde. Cela a commencé dès mon enfance: par exemple, je n’ai jamais compris comment on pouvait jeter des déchets ou des cigarettes par la fenêtre. Je me suis encore plus engagé pour cette cause lorsque je suis entré en contact avec Global United FC.

 

Comment concilier une vie de footballeur professionnel et un engagement pour la protection du climat et la défense de causes sociales?

Selon moi, l’un n’empêche pas l’autre. Quel que soit notre métier ou notre salaire, nous pouvons tous agir en faveur de la protection du climat et défendre des causes sociales. Ces sujets nous concernent tous. Nous, les footballeurs actifs, avons des privilèges que d’autres personnes n’ont pas. Par conséquent, j’ai toujours ressenti le besoin de m’engager pour une cause. Les personnes qui ne sont pas nées sous une bonne étoile ont besoin de notre aide.

 

Global United FC s’est fixé pour objectif d’associer le football et la protection du climat et de l’environnement. De quelle grande étape es-tu fier et comment t’impliques-tu personnellement?

Une fois par an, nous allons en Afrique. Ainsi, en novembre dernier, nous sommes de nouveau allés en Namibie. Je suis ému, comme chacun d’entre nous, lorsque je vois que les actions réalisées sur place fonctionnent et continuent à se développer. Pour nous, la durabilité est un sujet clé. Pour vous donner un exemple, les écoles maternelles que nous avons rénovées il y a quelques années se sont entre-temps agrandies. On revient et on a le sentiment que l’on avance! C’est probablement la raison pour laquelle, là-bas, Global United FC est désormais considérée comme l’une des partenaires les plus fiables. J’en suis particulièrement fier.

 

Que font les personnes-clés du monde du football, associations et fédérations comprises, en faveur de l’environnement? Selon toi, sur quels points pourraient-elles encore s’améliorer ?

Pour rester dans le vocabulaire du football, je pense que le fait que les associations et les fédérations aient introduit ce sujet sur leur propre terrain est globalement positif. Elles ont commencé à vraiment s’intéresser au sujet. Parfois, on constate des possibilités d’améliorations. Mon ancien club le Bayern Munich, a notamment porté des maillots confectionnés à partir de déchets recyclés provenant des océans. Là-bas, les joueurs professionnels roulent désormais en voiture électrique. Et les gestionnaires du stade de l’Allianz font énormément de choses pour travailler de manière encore plus durable à l’avenir. Les choses bougent, même s’il y a encore beaucoup à faire.

 

Comment vois-tu l’avenir de cette collaboration entre les associations et fédérations de football et les organisations de protection du climat comme myclimate dont le but est d’avoir un impact positif et durable sur notre planète?

La collaboration avec Global United FC m’a également fait prendre conscience qu’il faut s’unir pour protéger le climat. Il est important de forger des alliances et de laisser de côtés nos intérêts personnels. Plus il y a de personnes, d’associations, de fédérations et d’organisations qui collaborent, plus l’impact sera positif. C’est seulement ensemble que nous pouvons y arriver. J’espère que le changement de mentalité va se poursuivre. J’ai trop souvent l’impression qu’en matière de protection du climat, certains acteurs mettent plutôt l’accent sur le marketing et à leur image positive plutôt qu’au résultat concret. Je considère donc les organisations de protection du climat telles que myclimate comme des initiateurs importants qui vont améliorer notre façon d’agir envers notre planète à l’avenir.

 

Aujourd’hui, que fait Andi Görlitz?

Beaucoup de musique. Avec mon groupe WHALE CITY. Le football ne joue plus qu’un joli petit rôle secondaire, mais je chausse régulièrement, et très volontiers, mes crampons pour défendre des causes sociales.

 

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