La diversité de la consommation en sept actes

Les moyens d’adopter un comportement de consommation plus conscient et plus durable sont nombreux. Les plateformes de partage comme Kleihd et Sharely et d’autres bourses d’échange offrent la possibilité d’échanger des objets au lieu de les acheter. Les offres de produits d’occasion sont aussi de plus en plus utilisées. Les produits de haute qualité avec une longue durée de vie ont également un meilleur bilan CO₂. Il peut donc être très facile d’adopter un comportement de consommation plus conscient.

1. Achats conscients

De nombreux produits encore utilisables et des appareils électroniques pleinement fonctionnels finissent à la poubelle en Suisse pour être remplacés par des produits neufs.

→ Lors de votre prochain achat, posez-vous ces questions: Est-ce que j’en ai vraiment besoin? Est-ce que cela me rend plus heureux?

2. Le partage au lieu de l’achat

La consommation mondiale de vêtements a fortement augmenté. Au cours des 15 dernières années, les ventes mondiales ont presque doublé. Ainsi, les citoyens de Suisse achètent 65 à 70 nouveaux vêtements par an en moyenne. 40 pourcent de ces vêtements ne seront jamais portés!

→ Tentez le partage, l’échange ou la location. Vous trouverez des smokings et des robes de mariage chez Kleihd. Les tenues du quotidien s’échangent sur les bourses de vêtements SWAP. Quant aux canots pneumatiques, aux planches de paddle, aux harnais d’escalade et aux disqueuses, il y en a sur des plateformes de partage comme Sharely.

3. Privilégier les produits d’occasion au neuf

A l’heure actuelle en Suisse, seuls deux pourcent de tous les biens de consommation achetés sont des produits de seconde main. Parallèlement, la prolongation de la durée de vie des produits, c’est-à-dire leur utilisation vraiment jusqu’à la toute fin de leur vie, permet de réduire considérablement leur empreinte CO₂. Le graphique vous montre les économies de CO₂ que représente l’achat de produits d’occasion. A titre de comparaison, un vol aller-retour entre Zurich et Athènes émet environ 600 kg de CO₂.

→ Parcourez les magasins de produits d’occasion, les bourses et les marchés aux puces, ou faites des recherches sur Ricardo et Tutti. Avantage: après plusieurs lavages, les vêtements sont moins chers et moins nocifs pour la santé que s’ils étaient neufs.

4. Nature ou plastique?

Bon nombre de produits textiles contiennent aujourd’hui des fibres de polyester. Les fibres de plastique retravaillées présentent un très bon bilan environnemental. Toutefois, elles peuvent aussi avoir des effets sur les eaux usées via le microplastique.

→ Soyez donc vigilants sur la qualité. Veillez à nettoyer les vêtements en les protégeant et à éviter les mélanges de matières car ils sont difficiles à réutiliser. Les matières naturelles comme la laine ou le lin constituent de bonnes alternatives.

5. La qualité dure plus longtemps

Plus de 50 pourcent des émissions de CO₂ sont influencées par la durée d’utilisation des produits. Cela s’applique aussi bien pour les vêtements que pour les machines à café, les vélos d’appartement, les tablettes ou les vélos.

→ La qualité est toujours un plus. Si possible, achetez des produits intemporels et de haute qualité, que vous pouvez utiliser longtemps. Faites-le pour l’environnement, mais aussi pour votre budget.

6. Achats régionaux

Les produits importés portent un «sac à dos» invisible d’émissions générées lors de leur production et de leur transport.

→ Misez sur des produits régionaux. Ils sont peut-être plus chers, mais ils ont généralement une durée de vie plus longue, et sont donc meilleurs pour l’environnement.

7. Réparer au lieu de jeter

Lorsque quelque chose casse, il n’est pas impératif d’acheter immédiatement un objet neuf. Bon nombre de fabricants et de magasins spécialisés proposent des réparations à moindres frais. Les réparateurs de téléphones portables et les repair-cafés se multiplient.

→ Leur mot d’ordre: «Réduire, réparer, recycler». Participez!

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