Renaturation du haut-marais de Sous-Martel-Dernier

Type de projet: Aménagement du sol et forêt

Site du projet: Neuchâtel, Suisse

Statut de projet: Opération, certificats disponibles

La réduction CO₂ annuelle: 18 t de CO₂e

Grâce au projet de protection climatique, une autre tourbière à Sous-Martel-Dernier peut être renaturée, ce qui permet de rejeter moins de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Aber nicht nur der Klimaschutz profitiert von einer Wiedervernässung, sondern auch die Biodiversität, der Wasserhaushalt und die lokale Baubranche.

Dans leur état naturel, les marais ont une énorme capacité de stockage de carbone. Au niveau mondial, les sols marécageux stockent 30 pourcent du carbone des sols alors qu'ils ne représentent que trois pourcent de la surface terrestre. Beaucoup des hauts-marais suisses ont été asséchés à l'aide de tranchées de drainage afin de rendre les sols exploitables pour l'agriculture ou pour en exploiter la tourbe. Malgré l'initiative de Rothenthurm de 1987 qui les protège, deux tiers des 500 hauts-marais sont toujours asséchés, faute de moyens financiers. En conséquence, du CO2 est continuellement relâché dans l'atmosphère. Seule une remise en eau garantit que les marais asséchés redeviennent des puits de carbone à long terme. 

Le marais de Sous-Martel-Dernier est un des plus grands sites marécageux de Suisse. La tourbière de Sous-Martel-Dernier, située sur la commune de Ponts-de-Martel dans le canton de Neuchâtel – une tourbière haute d’importance nationale – sera réhumidifiée en 2023. Le projet de protection climatique vient combler les lacunes dans le plan de financement et est ainsi décisif pour le projet de remise à l’état sauvage réalisé par le canton de Neuchâtel. Le projet est cofinancé par des contributions de la Confédération et du canton, ainsi que par Pro Natura Neuchâtel.

 

Des sols marécageux intacts comme puits de carbone à long terme

Dans un marais asséché, l'oxygène pénètre dans le sol et transforme le carbone présent dans le sol tourbeux en CO2 qui s'échappe ensuite dans l'atmosphère. Pour remettre en eau un marais, les tranchées de drainage doivent être bouchées grâce à des travaux de restauration. Une fois le marais retourné à un état proche de l'état naturel, intact, le haut niveau de l'eau empêche la décomposition des matériaux organiques dans lesquels de grandes quantités de carbone sont stockées de manière permanente. Le projet de protection climatique est rendu possible grâce à une nouvelle méthodologie de l'institut fédéral de recherche WSL, qui donne une estimation du volume des émissions de CO2 qui pourront être évitées grâce à une remise en eau. D'après cette approche, les 50 cm de tourbe renaturée à la surface du marais retiendront 925 tonnes d'émissions de CO2 potentielles par hectare sur les 50 à 100 années à venir.

 

Des avantages variés

Les marais ne sont pas protégés pour rien. Ce sont des hauts lieux de la biodiversité. Les marais intacts offrent des habitats pour des espèces animales et végétales rares ou même menacées. Une renaturation renforce en plus la protection contre les inondations et profite au traitement des eaux, au microclimat et au paysage. Le marais offre à la population un endroit où venir se détendre. Les fonds pour la remise en état du haut-marais sont majoritairement reversés dans l'économie locale.

 

Le projet contribue à 3 ODD : 

Découvrez dans notre FAQ comment myclimate affiche ces ODD :

Ces ODD ont été approuvés par myclimate:

Une tourbière renaturée améliore la protection contre les inondations et la lutte contre la pollution de l'eau.

Les tourbières renaturées sont de grands réservoirs de carbone. 

1 hectare est remis en eau et offre un habitat précieux pour des espèces animales et végétales rares.

Situation sans projet

Des marais qui s’assèchent libèrent du CO₂.

Standard de projet

Partenaire

Numéro de projet

7823-008

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